Dans une publication capitale de 1953, l’UNESCO a souligné l’importance d’éduquer les enfants dans leur langue maternelle. Or, plus de 50 ans après la première déclaration de l’UNESCO et malgré une pléthore de livres, d’articles, de conventions, de déclarations et de recommandations sur ce thème, y compris une série d’expériences concluantes utilisant les langues locales dans l’enseignement et l’administration, la plupart des pays africains continuent d’utiliser la langue de l’ex-pays colonisateur comme principale langue d’enseignement et de gouvernement du pays. Cette note de sensibilisation a pour objectif de souligner le rôle pivot des langues dans un apprentissage de qualité. Elle vise en particulier à dissiper les préjugés et la confusion qui règnent à propos des langues africaines et met en lumière les tentatives souvent masquées de discréditer ces dernières, les qualifiant d’obstacle à l’apprentissage. Cette note met à profit les recherches existantes et pratiques en cours pour débattre de la politique linguistique la mieux adaptée aux besoins de l’Afrique en matière d’éducation.
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